Pourquoi un Blog des associations et des justiciables ?

Publié le par collectif justice

 

Les usagers de la justice, victimes du système judiciaire, ont su tirer de leurs déboires juridiques, toute une analyse critique du fonctionnement de l'institution judiciaire, assortie d'un inventaire exhaustif de ses nombreuses incohérences et des solutions à y apporter.

 

Les diverses associations, quant à elles, ont acquis une expérience inestimable à travers les dossiers de dysfonctionnements judiciaires de leurs adhérents. Cette expérience leur confère une vision globale et pertinente des irrégularités régulièrement commises par l'institution judiciaire, préjudiciables à une bonne administration de la justice.

 

Les uns et les autres sont donc riches d’une expérience utile pour tous les citoyens qui souhaitent s’orienter vers une procédure, ou pour tous ceux dont la procédure engagée depuis des années et entravée par des dysfonctionnements, ne trouvent pas de solutions auprès des avocats.

 

Echange d’expériences, conseils, entraide, accompagnements, c’est l’objectif du présent blog qui recense par thème, les blogs et les sites des justiciables et des associations.

 

En visitant les divers sites et blogs, vous trouverez celle ou celui qui vous comprendra et vous aidera dans votre parcours judiciaire, à charge pour vous de rendre la pareille, à celle ou celui qui vous aura aidé(e) ou à ceux qui vous contacteront.

 

Les justiciables, victimes du système judiciaire

 

La catégorisation des victimes du système judiciaire est importante pour bien comprendre l'enjeu du combat pour une réforme complète du système judiciaire.

     Les victimes reconnues

            - les victimes du système judiciaire reconnues (moins de 0,01% des victimes) ont fait de la prison avant d'être relaxées et bénéficient d'une reconnaissance et d'un statut de victime qui leur donne droit à une indemnisation généralement dérisoire.

     Les victimes déclarées

- les victimes du système judiciaire déclarées ont subi ou subissent les dérives du système judiciaire et ont très peu de chance de se voir rétablies dans leurs droits, et encore moins d'être indemnisées. Seules sont visibles, les victimes qui ont du temps libre et qui ont gardé la santé malgré un parcours judiciaire inhumain (retraités, allocataires,..). Les autres -quand elles ne sont pas mortes épuisées par un impitoyable combat- sont généralement réduites à une situation de précarité et de grande souffrance et n'ont plus la force de réagir, ni les moyens de se faire reconnaître. 

     Les victimes muettes

            - les victimes muettes (60 à 70 % de la population) n'ont pas les moyens financiers, le temps ou la connaissance suffisante pour faire valoir leurs droits en justice et n'ont aujourd'hui que des devoirs envers la République.

 

Ces victimes muettes représentées par les familles aux revenus compris entre 1.000 et 3.000 €, voire plus selon l'importance de l'endettement, représente environ 60 à 70 % de la population.

 La démocratie en péril 

Les valeurs de la République sont mises à mal dans un pays où les deux-tiers des habitants ne peuvent pas faire respecter leurs droits.

Le Collectif Justice Pour Tous est devenu le porte-parole de ces millions de mutilés de la justice qui s'interrogent aujourd'hui sérieusement sur les limites de leurs "devoirs" envers les lois d'une République qui les ampute à vie de leurs droits.

Les délits gravissimes commis "en toute connaissance de cause" par des autorités judiciaires chargées d'appliquer les lois et les faire respecter, et surtout l'absence de toute mesure de réparation pour les victimes, sapent sérieusement les fondements du système.

Outreau a montré la dérive despotique du pouvoir discrétionnaire judiciaro-policier.

Ce pouvoir autocratique est en contradiction avec l’article 3 de la Constitution qui n’admet pas d’autre pouvoir souverain que celui du peuple.

En France, les pouvoirs exécutif et législatif sont soumis aux votes des électeurs, et sont donc renouvelés régulièrement. Ce n'est pas le cas du troisième pouvoir (le pouvoir judiciaire) qui demeure à vie entre les mains de quelques-uns : une personne décide de devenir juge, entre à l'Ecole de la Magistrature et en ressort avec le pouvoir judiciaire entre les mains, et ce, à vie ! 

Aux Etats Unis, les juges sont élus pour une période déterminée, et en Angleterre, Allemagne, etc., la pratique de l'échevinage introduit des personnes de la société civile, régulièrement renouvelées, aux fonctions de juges.

Les politiques savent tout l'intérêt qu’ils ont à conserver en l'état, ce troisième pouvoir qui leur permet de contrôler étroitement le peuple, à condition pour eux de ne pas marcher sur les plates-bandes des juges.

Aussi, ne soyons pas dupes !

Une véritable réforme du pouvoir judiciaire passe inévitablement par un changement de Constitution.

Et tant que les politiques n'envisageront pas une nouvelle Constitution, nous n'aurons pas de vraie réforme de notre système judiciaire.

Publié dans TEXTES Justice

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